Rencontre avec Dimitry Hlinka et Nicolas Pinon – Jeudi 20 avril à 19H

© Dimitry Hlinka

© Dimitry Hlinka

Comme tous les troisièmes jeudi du mois, le JAD vous donne rendez-vous pour un moment d’échange et de dialogue en présence de designer et d’artisans d’art.

Pour cette édition d’avril, nous sommes ravis d’accueillir Dimitry Hlinka et Nicolas Pinon.

Les invités

Nicolas Pinon est laqueur et son entrée dans ce métier rare est un véritable voyage. Ébéniste, diplômé de l’école Boulle, il tombe amoureux de la laque japonaise au détour d’une conférence. Cette passion pour cette technique traditionnelle connue au Japon sous le nom d’urushi, l’amènera à franchir les océans et les continents, de Paris à Barcelone jusqu’à Tokyo. C’est, en effet, auprès du grand-maître laqueur Nagatoshi Onishi qu’il viendra parfaire son apprentissage et l’enrichir au fil de nombreux voyages de techniques ancestrales.

Cet héritage, on le retrouve dans la délicatesse de ses décors, la profondeur de ses couleurs, la légèreté, la finesse et la résistance de ses objets au service de la création contemporaine et de la restauration.

Si Dimitry Hlinka partage avec Nicolas Pinon une formation d’ébéniste à l’école Boulle, le chemin qu’il a suivi l’a mené ailleurs, vers le design. Créateur d’objets, mêlant savoir-faire traditionnels et démarches prospectives, c’est aussi un grand voyageur qui sillonne la France et le monde à la rencontre d’artisans d’exception et de métiers singuliers.

Maintes fois récompensé depuis le Prix Avenir des Métiers d’Arts décerné par l’INMA en 2013, il met sa créativité et son talent au service du développement de produits, de la création d’espace et de la recherche dans un large spectre de domaines.

Ses créations, nourries d’hybridation culturelle, d’un goût prononcé pour l’excellence technique et d’un niveau de finition sans faille, incarnent un artisanat d’art contemporain, multiculturel et tourné vers l’avenir.

Le dialogue artisanats d’art et design

Les deux jeunes créateurs ont les savoir-faire d’excellence manuels chevillés au corps et leur rencontre autour du projet récompensé par la Fondation Bettencourt Schueller les a projetés dans une recherche aussi passionnante qu’improbable mêlant la laque urushi, l’impression 3D, les encres thermochromiques et les technologies numériques.